La coach s’engage à respecter les règles de conduite suivantes, qui sont largement inspirées de la charte proposée par la Fédération francophone de coachs professionnels et par l’Ecole de coaching familial Nancy Doyon.
Formation professionnelle
La coach a suivi une formation professionnelle qui lui a permis de se spécialiser dans le domaine du coaching.
Ses compétences ont été validées par l’organisme qui lui a délivré sa certification.
A la demande de ses client-e-s, elle fournit une information claire sur la nature de sa formation et sur les différentes qualifications obtenues.
Au vu de la constante évolution des connaissances, elle s’assure de consacrer une partie de son temps de travail à de la formation continue afin d’actualiser et de mettre à jour ses moyens d’intervention.
La coach possède un lieu de supervision régulier pour faire le point sur sa pratique et continuer à la faire progresser en vue de fournir les services de la meilleure qualité possible. Elle aborde également les aspects personnels qui pourraient entrer en conflit ou interférer avec la pratique du coaching.
Conduite professionnelle
Dès le début d’une relation de coaching, la coach convient, par écrit, d’un contrat clair avec les clients, qui inclut notamment le montant des honoraires et la politique en cas d’annulation.
De plus, elle construit lors des séances de coaching des accords et attentes clairs avec ses clients et les honore dans le contexte des relations professionnelles.
Elle s’assure que son intervention sert les intérêts des personnes coachées et veille à agir avec un haut niveau d’intégrité et de fiabilité pendant toute la durée de la relation de coaching.
La coach vérifie qu’elle a la compétence d’intervenir dans les domaines pour lesquels on le consulte.
Elle s’engage à favoriser l’autonomie de son client et s’interdit tout abus d’influence. En aucune circonstance elle ne met à profit la situation de coaching pour en tirer des avantages non contractuels, que ceux-ci soient d’ordre financier, social, affectif ou sexuel.
Le client est en droit de terminer le coaching tout point du processus. De plus, la coach est attentive aux signes que le client ne tire plus parti de l’intervention et soumet cette hypothèse au client, l’encourageant si besoin à entreprendre un changement et à contacter d’autres professionnels lorsque cela paraît pertinent ou nécessaire.
Limites professionnelles
En aucun cas la coach ne fait de diagnostics médicaux ou d’intervention qui relève du champ de la psychothérapie. En cas de besoin, elle oriente les clients vers les ressources compétentes et légalement autorisées à effectuer les évaluations et les suivis en ce sens.
Elle n’intervient que dans ses champs d’expertise et réfère toute personne ou toute situation qui dépasse ses compétences à un-e intervenant-e spécialisé-e.
La coach ne prétend pas pouvoir guérir ou traiter des problématiques et troubles psychologiques ou neurologiques tels le TDA/H, l’anxiété, les troubles de l’attachement, le TSA, la dépression, le burnout, etc. Elle accompagne les personnes pour réduire l’impact de ces troubles sur leur vie quotidienne.
Elle est en droit de refuser une mission si elle ne lui semble pas conforme à son éthique, à ses compétences ou à l’intérêt des personnes. Si, au cours de la relation de coaching, elle/il constate qu’il ne lui est plus possible de fonctionner selon les termes du contrat ou de maintenir sa posture de coach, elle/il est dans l’obligation éthique d’y mettre fin en expliquant clairement les raisons de sa décision et en veillant, dans la mesure du possible, à proposer d’autres options à son client.
Confidentialité
La coach respecte la confidentialité des propos, de l’identité et des données personnelles des clients, sauf autorisation écrite expresse de leur part mentionnant précisément les conditions de cette divulgation.
Elle garantit ainsi le respect des engagements pris contractuellement et se tient à la règle de confidentialité dans la limite que lui impose la loi suisse notamment concernant la protection des mineurs.
Elle crée, entretient, archive et détruit cinq ans après la clôture du dossier toute trace du travail effectué en rapport avec la pratique du coaching d’une façon qui assure la confidentialité et satisfait toutes les lois en vigueur.